Dans l’éclat fragile d’un crépuscule, quand deux corps s’approchent comme des astres aimantés et se consument dans une danse lente et infini
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Le ciel rougit encore des derniers feux du jour lorsque leurs silhouettes se rapprochent, guidées par une attraction irrésistible. Sa main tremblante effleure une épaule nue, et déjà un frisson parcourt la peau comme une vague lumineuse. Les corps se plient, s’enlacent, se reconnaissent, tels deux astres qui enfin s’unissent après une longue errance. Chaque geste est une caresse suspendue, chaque souffle une étoile filante dans le silence du soir. Et lorsque les lèvres se scellent, c’est tout le crépuscule qui s’embrase dans leur chair offerte à la nuit.